L’auteur : Gilles Paris est un écrivain français, dont, à ma grande honte, j’ignorais tout lorsque j’ai commencé à lire ce livre. Il est journaliste, attaché de presse dans le domaine du cinéma et de la musique, et romancier.
Son premier roman, « Papa et Maman sont morts » (1991, Le Seuil), a été adapté au cinéma, et le suivant « Autobiographie d’une Courgette » a été traduit en plusieurs langues et a été adapté pour la télévision. »Au pays des kangourous » sorti en 2012 a reçu de nombreux prix. « L’été des lucioles » en 2014, et « Le vertige des falaises » en septembre 2017.
19 nouvelles, 19 histoires racontées par des enfants : des préados, ados et jeunes adultes. Garçons, filles, ils se présentent à nous avec leurs émotions et leurs envies, parfois même avec leur violence.
Un fil conducteur : un problème de famille. Père maltraitant, père absent, disparu. Mère malade, mère mourante, mère indifférente. Parfois, pas de parents du tout, et ces enfants sont en recherche d’amour parental. Et d’amour tout court. Il y a des drames. Il y a des amours, il y a des filles presque diaboliques, et parfois elles détruisent la vie des garçons. Petites et grandes trahisons font le lit de ces histoires.
Chacun des personnages principaux parle, se présente avec son prénom, et ce sont ses émotions que l’on vit. Sa vie que l’on voit. D’une nouvelle à l’autre, on retrouve certains de ces enfants, çà et là, et au fur et à mesure de la lecture, c’est comme si on dépliait une ribambelle. Une ribambelle peu commune, tant la violence est présente, tant les drames le sont aussi. Violence de la vie, violence des ressentis et des émotions.
Mon avis : J’ai beaucoup aimé, car, loin de toute mièvrerie, ces nouvelles mordent. L’écriture est claire, poétique souvent, savoureuse parfois, sèche et dure aussi. Implacable.
À lire !
La lumière est à moi et autres nouvelles – Gilles Paris, Octobre 2018, Gallimard coll. Haute Enfance, 19€
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